Les organes sur puce: une alternative aux expériences sur les animaux
A l’Institut pour la Recherche sur le Cancer de Lille, le Dr. Fabrice Soncin et son équipe s’intéressent à l’angiogenèse, la formation des vaisseaux sanguins dans le développement des tumeurs cancéreuses.
Finie l’expérimentation animale, ils utilisent depuis cinq ans des organes sur puce pour réaliser leurs expériences. Ces dispositifs électroniques miniaturisés visent à reproduire le fonctionnement des principaux organes ou certaines parties d’entre eux.
Au-delà des interrogations sur les coûts liés au développement des médicaments, de nombreuses questions éthiques ont été soulevées sur l’expérimentation animale ces dernières années.
Le modèle animal permet de comprendre ce qui se passe dans un organisme mais ne réussit pas à prédire exactement ce qui se passe chez l’homme une fois traité avec un médicament en particulier.
A mi-chemin entre la biologie et l’ingénierie, les organes sur puce permettent d’accélérer les essais cliniques et d’étudier de manière plus complexe le comportement des cellules humaines. A plus longue échéance, les chercheurs y voient une piste pour la médecine personnalisée.